Les pièces phares du musée

Un mur rideau monumental

Entièrement composé de photographies d’archives de la Seconde guerre mondiale, le mur rideau du musée Guerre et Paix s’étale sur 10 mètres de haut à 55 mètres de long

 

Au total, 41 photos composent le mur rideau, qui n’est pas complètement occultant puisque les tons clairs laissent passer la lumière à l’intérieur du musée. Car l’objectif de cet habillage photo est aussi d’atténuer la luminosité dans le musée pour que les pièces conservées, comme les uniformes ou certains écrits par exemple, le soient dans des conditions optimales. 
Les photos ont été choisies de manière à faire écho aux espaces et séquences du musée. Toutes témoignent du conflit 39-45 ; elles illustrent le débarquement allemand, les combats, l’occupation allemande dans les Ardennes, la mondialisation de la guerre… Avec des photos de soldats allemands et français, de prisonniers de guerre, du bombardement de la basilique de Mézières, du village de Launois-sur-Vence dans les Ardennes, etc.

 

Reconstitution d’une tranchée

La séquence « Dans la tranchée » est consacrée à la vie quotidienne des soldats. Cet espace est totalement mis en scène. Auprès des objets présentés en vitrines, prennent place différentes représentations de moments de vie : des images d’époque échelle 1 et rétro éclairées, des reconstitutions réalistes avec mannequins, la projection d’un théâtre d’ombres mettant en scène une relève. L’espace est également animé par des sons, distribués en différents points de la séquence.

 

 

Spectacle Les combats de l’Aisne, juin 1940 : « Les voilà ! Planquez-vous ! »

Ce dispositif mêlant décors, matériels lourds et audiovisuel, permet aux visiteurs d’être pris à partie dans une mise en scène reconstituant les derniers combats dans les Ardennes pour tenir le cours de l’Aisne.

 

 

Le décor situe la scène dans une cour de ferme où prend position un groupe de soldats français. Il est complété par du matériel lourd : un canon antichar, un char lourd B1Bis, reproduit en taille réelle et coupé de moitié de manière à permettre une vision à l’intérieur du char, et une chenillette de ravitaillement. En face, un film de reconstitution donne vie au décor. Les défenseurs français subissent un assaut de blindés allemands et sont contraints au repli.
 

 

La fouille des Tranchées de tirailleurs de Béthény

Une reproduction grandeur nature des fosses découvertes à Bétheny, dans la Marne, dans le cadre d’une fouille archéologique, illustre la violence subie du bombardement et les effets sur les corps.
 

 

Cette reconstitution est accompagnée d’une sélection d’objets de la fouille et d’un audiovisuel prenant la forme d’une enquête policière. Le scénario, qui prend pour point de départ la découverte des 10 corps, propose ainsi une progression par étapes, l’émission d’hypothèses, la recherche des indices jusqu’à la connaissance de l’évènement.

 

Reconstitution d’un intérieur d’usine (Salle miroir)

 L’entrée dans la séquence « Les sociétés en guerre 1914-1918 » s’effectue par un sas qui évoque un des aspects essentiels de la guerre totale : la mobilisation industrielle. Ce sas reconstitue un intérieur d’usine.

 

 

La production de masse est restituée visuellement. Un stock d’obus reconstitué est agrandi à l’infini par un jeu de miroirs positionnés de part et d’autre.
La reproduction grand format de deux photos d’intérieur d’usine permet de situer et de donner de la profondeur à la mise en scène.
 

La galerie du temps

 


 

Le parcours historique repose sur une vaste vitrine, la galerie du temps, qui illustre les évènements marquants des conflits de 1852 à 1945 : les batailles, les fronts, l’internationalisation des deux conflits mondiaux.
Spectaculaire par ses contenus (près de 120 uniformes complets et 20 bustes), par ses formes et ses dimensions (elle se déploie sur plus de 150 mètres), la galerie du temps constitue la pièce maitresse de la muséographie.

 

musée guerre et paix passage dans les tranchées

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