Les décors et mises en ambiance
Les états d’esprit d’avant guerre sont replacés dans l’ambiance du moment : la fête impériale, la belle époque et les années folles. Le choix des matériaux, une musique d’époque gaie et entrainante et un éclairage chaud et lumineux les situent dans une période de paix avant le choc de la guerre.
A l’opposé, l’élaboration des mémoires est évoquée dans des espaces dédiés, semi fermés. Le sol et les murs sont de teinte sombre, l’éclairage froid. Ces espaces volontairement plus intimes visent à créer une ambiance de deuil et de recueillement.
L’évocation de l’expérience combattante est ponctuée par des décors et des reconstitutions à différents moments clés : en 1870, en 1914 puis en 1918, en 1940 et en 1943, afin de saisir l’évolution des armements et des méthodes de combat.
La vie quotidienne des soldats situe les objets présentés, notamment des éléments de paquetage, dans l’environnement particulier de chaque conflit comme par exemple les tranchées de 1914-1918, ou encore la drôle de guerre en 1940.
La vie quotidienne des civils illustre la situation des Ardennais, trois fois occupés, avec des collections mises en scène dans le cadre de reconstitutions de mur de rue. L’évolution des conflits oblige à replacer les Ardennes à partir du premier conflit mondial dans le contexte nouveau de guerre totale et à intégrer la dimension industrielle de la guerre, la violence subie par les civils…
Les audiovisuels
Une trentaine d’audiovisuels sont répartis sur l’ensemble du parcours de visite.
Les audiovisuels dits "de contextualisation" participent à l’immersion des visiteurs. Il s’agit de sons d’ambiance et de projections d’images d’archives destinées à contextualiser les collections et les thématiques abordées.
Les documentaires ont une valeur informative. Ils se composent de cartes animées liées à la Galerie du Temps, de montages d’images d’archives, de synthèses historiques...
Trois grandes projections de type spectacle seront proposées, à raison d’un spectacle par conflit, tous étant consacrés à des temps forts de l’histoire des Ardennes : la bataille de Sedan en 1870, le dernier combat de Vrigne-Meuse en 1918 et les combats sur l’Aisne en juin 1940.
Les dispositifs d'interprétation
La muséographie est complétée par des dispositifs d’interprétation : des manipulations mécaniques, des mises en scène d’objets, des schémas graphiques liés à la présentation des armements, des dioramas…
Ces dispositifs contribuent à la médiation et participent à la compréhension des visiteurs. Ils visent également à les questionner et à les interpeller.